Sabrina Raso, Patrice Drevet, Albert Willemetz, Philippe Davis, Philippe Chevalier, Jean-Marc Tarrit, et les membres de la faculté et de la société d’histoire de Pharmacie.

Le 8 décembre se tenait l’inauguration de l’exposition consacrée à Alphonse Allais à la Faculté de Pharmacie Paris Cité. Et oui, rappelons ici s’il en était besoin que le père d’Alphonse Allais tenait une pharmacie à Honfleur et que son fils se destinait, sans grande conviction, certes, à reprendre l’officine familiale. Dans cette optique, il entama donc des études de Pharmacie, ici même, dans le quartier latin.
Lui préférant ses terrasses de café où il pouvait déjà s’adonner à l’écriture, il vint péniblement à bout de ses années d’étude en 1881. De ces années d’apprentissage il restera tout de même son invention du café instantané dont nous continuons tous à profiter encore aujourd’hui !
Mais revenons au sujet qui nous intéresse. C’est donc à l’initiative du petit Musée d’Alphonse Allais à Honfleur et de la Société d’Histoire de la Pharmacie que l’exposition présente un ensemble d’objets, documents et archives relatifs aux expérimentations scientifiques et littéraires d’Alphonse Allais ainsi que plusieurs pièces associées à ses inventions réelles ou imaginaires. Sous la curation d’Alex Aikiu et de Sabrina Rasoloniaina, la séquence dédiée aux Arts Incohérents (en référence au parcours d’Alphonse Allais qui s’inscrit dans ce mouve-ment fondé par Jules Lévy) présente également les travaux d’artistes contemporains. Notre académicien Grégoire Lacroix, y expose ses collages à différents moments du parcours.
Une exposition à apprécier sans modération du 5 au 15 décembre.

Reportage photo Liesbeth Passot